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Troubles oppositionnels

Analyse reflexive

Le trouble oppositionnel avec provocation était pour moi quelque chose de flou. Je l’associais principalement à des refus face à l’adulte. J’ai continué des recherches car le cours ne me donnait pas assez d’information sur ce trouble. Nous avons parlé du trouble oppositionnel avec provocation et des troubles de conduite. Ces deux troubles sont des troubles du comportement.

De manière générale, les enfants s’opposent aux parents , adultes ou aux règles sociales par un comportement d’hostilité.

 

La différence entre les deux :

 

Trouble des conduites : L’enfant à des comportements perturbateurs graves qui se répètent pendant au moins 6 mois. Il bafoue les droits fondamentaux  des autres, les lois et les règles sociales. 

 

Il y a deux types de troubles des conduites :

  • Mal socialisé : Enfant agressif, violent avec des troubles psychopathologiques associés. N’a pas de lien d’amitié durable. Durable dans l’adolescence.

 

  • Socialisé : Enfant capable d’avoir des liens d’amitié, il n’a pas ou rarement de troubles associés, pas de violence et se limite à l’adolescence.

 

 

Trouble de l’opposition avec provocation :  L’enfant teste les limites tout le temps et conteste celles qu’on lui impose. 

 

J’ai approfondi le trouble oppositionnel avec provocation en lisant des articles :

Voici ce que j’en retire : 

 

Nous passons tous par de l’opposition durant notre enfance. Vers l’âge de deux ans, nous arrivons dans le stade du « Non », il permet à l’enfant de se rendre compte qu’il a certain contrôle sur son environnement et sur les personnes qui l’entourent. Il constate parfois qu’il obtient plus d’attention lorsqu’il s’oppose à une demande que lorsqu’il s’y conforme! Cette opposition va lui permettre d’affirmer son individualité. Ce stade s’estompe grâce à la reconnaissance de son individualité par les parents et la mise en place d’un cadre donné par ceux-ci à l’enfant. L’enfant comprend que ce cadre est pour sa sécurité afin de créer un lien de confiance. 

 

Même si dans l’enfance, le trouble peut apparaitre pour les raisons suivantes : 

 

  • L’enfant n'est pas reconnu par ses parents dans son individualité ( besoins et recherches d’autonomie)

  • L’enfant et ses parents n’ont pas réussi à établir un lien de confiance.

  • L’enfant a appris que l’opposition est payante, les parents et l’enfant n’ont pas construit de limites.

  • L’enfant vit des situations difficiles, situations familiales difficiles tels que la précarité, divorce, deuil, violence conjugale, … 

  • Il y a aussi des composantes génétiques qui prédisposeraient certains enfants (TDA/H, Gilles-de-la Tourette, …)

 

 

Pour le confirmer, il y a en fait 8 comportements négativistes, hostiles ou provocateurs, persistants pendant au moins six mois durant lesquels sont présentes quatre des manifestations suivantes ou plus. 

Définition selon RADAWIEC, Valérie, Les troubles importants du comportement, Instituts universitaires de formation des maîtres, Université Claude Bernard Lyon 1, Année universitaire 2008/2009.

 

  1. Les 8 comportements négativistes :

 

  • se met souvent en colère ;

  • conteste ce que disent les adultes ;

  • s’oppose souvent activement ou refuse de se plier aux demandes ou aux règles des adultes ;

  • embête les autres délibérément ;

  • fait souvent porter à autrui la responsabilité de ses erreurs ou de sa mauvaise conduite ;

  • est souvent susceptible ou facilement agacé par les autres ;

  • est souvent fâché et plein de ressentiment ;

  • se montre souvent méchant ou vindicatif.

 

B)  La perturbation des conduites entraîne une altération cliniquement significative du fonctionnement social, scolaire ou professionnel.

C) Les comportements décrits en A ne surviennent pas exclusivement au cours d’un trouble psychotique ou d’un trouble de l’humeur.

D) Le trouble ne répond pas aux critères du trouble des conduites ni, si le sujet est âgé de 18 ans ou plus, à ceux de la personnalité antisociale.

 

Ce trouble ne peut donc être diagnostiqué que par un neuropsychologue. Les symptômes liés à celui-ci pourrait être dû à différentes choses.

 

En faisant des recherches, je me rends compte que lorsque je tape trouble oppositionnel avec provocation , souvent il est liée avec les troubles déficitaires de l’attention et comme je l’ai dit dans le cours sur les TDA/H souvent ceux-ci sont confondus.

 

Ces enfants peuvent répondre différemment à une demande :

 

  1. de façon passive, en ne répondant tout simplement pas;

  2. agressivement, en se mettant en colère, en criant et en frappant;

  3. en provoquant ses parents pour avoir de l’attention ou obtenir ce qu’il veut.

 

Quelque signes : 

 

  • tenir tête en refusant de se plier aux demandes

  • Réagir par des crises de larmes importantes;

  • Réagir avec une certaine violence (lance ou brise des objets, crache, etc.);

  • provoquer souvent. Par exemple, utiliser des gros mots pour vous faire réagir ou briser volontairement une règle pour provoquer votre réaction et votre colère;

  • Rejeter la faute sur les autres

Pour d’autres exemples vous pouvez lire l’article de naître et grandir.

 

http://naitreetgrandir.com/fr/etape/1_3_ans/comportement/fiche.aspx?doc=trouble-opposition

 

 

Ce qui m’interpelle le plus par rapport à ma formation initiale, est que peut-être j’en ai eu en stage mais que j’associais cela à leur éducation. Je suis donc contente d’avoir découvert ce trouble car en tant qu’orthopédagogue j’aurai maintenant plus facile à comprendre ces enfants mais je trouve que nous n’avons pas eu le temps de découvrir des astuces par rapport à notre comportement à adopter. 

 

Je pense que dans l’école de stage où je suis, l’un des adolescents pourrait être TOP et je reconnais que je ne sais pas quel comportement avoir. Dois-je être plus stricte ou quels mots utilisés. Mais je ressens que cet adolescent cherche notre attention par rapport à ce qu’il a vécu dans le passé. Il est manque d’affection et que sa façon de nous dire qu’il nous apprécie est de nous provoquer mais ici gentiment. C’est un enfant qui dès qu’il approche la fin d’un projet, l’abandonne de peur d’être jugé et critiqué. Si on ne lui impose pas, il fera tout pour éviter ce qu’on lui demande. Mais si on ne lui laisse pas le choix, il finit toujours par le faire convenablement car il aura obtenu notre attention. 

 

Voici quelque conseils que j’ai pu lire dans cet article et que je garderait en tête une fois en stage : https://siterh.cssmi.qc.ca/siterh/wp-content/uploads/2012/12/Trouble-oppositionnel-avec-provocation.pdf

 

  • Ne pas démissionner

  • Identifier l'origine des comportements d’opposition

  • Prendre le temps d'observer votre façon de réagir

  • Eviter la lutte de pouvoir

  • Ne rentrer pas dans son jeu

  • Donner des outils au jeune

  • Faire attention aux moments où le jeune vous obéit

  • Faire attention à la façon dont vous faites vos demandes

  • Dites non clairement et fermement

  • Conserver une relation positive

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