Coraline Garcia Lopez
Intitutrice maternelle
1. Nos expériences
Nous avons essayé durant les premiers cours de construire une grille d'évaluation pour nos TFE. Pour cela, nous avons d'abord longuement parlé des nos expériences personnelles liées à ce sujet. J'ai pu remarquer que je n'étais pas la seule à me sentir mal à l'aise par rapport à ce mot "TFE". J'ai pu me rendre compte que beaucoup d'entre nous avions plus ou moins la même expérience souvent négative.
Mon expérience :
Personnellement, mon TFE en fin de Bac préscolaire m'a posé un petit souci quant à l'objectif derrière. Je n'ai pas réussi à faire un TFE qui me donnait envie de le partager à tout le monde. Je pense que c'est dû au fait que je n'ai pas trouvé de structure et que l'aide de ma promotrice fut complètement absente et inutile de mon point de vue. Ce qui aurait dû être de la collaboration ne m'a pas apporté ce que j'espérais car j'ai été critiquée et corrigée sur l'orthographe et la tournure de mes phrases plutôt que recevoir un appui théorique, de structure temporelle,...
Ce qui a fait que mon TFE a été concrétisé à la dernière minute après avoir pu tester quelques petites choses sur des appuis théoriques. Je pense qu'il aurait pu être beaucoup plus intéressant si mes appuis théoriques avaient été plus poussés.
Outils et méthodologie de la recherche scientifique
2. "Notre grille"
Mon avis ici est assez tranché car nous pouvons en construire une en se basant sur des grilles utilisées ailleurs ou précédemment dans la section, je crois que malgré tout que les professeurs peuvent avoir du mal à l'utiliser et à la comprendre car ils ne l'auront pas construite avec nous et ne seront peut-être pas en accord avec celle-ci ou des points de celle-ci. Ensuite, faire une grille pour nous aider à construire notre TFE est intéressant mais je reste toujours perplexe. Je trouve qu'on a tendance à trop souvent nous mettre un cadre très précis mais que chacun à une compréhension différente et une attente différente. En construisant notre grille en classe, Je l'ai bien remarqué, chacun n'a pas la même vision de ce qu'est un TFE ni à quoi il sert. Nous avons dû préciser, nous mettre d'accord et même si nous avons bien échangé, la tournures phrase et la mise en page a été faite par un professeur de la section. c'est donc son expression écrite. En relisant notre grille, je la trouve complète mais malgré tout assez longue pour une évaluation. Je trouve que c'est une très bonne check-liste pour vérifier que ce que demande un TFE est bien présent. Par contre je pense que je ne mettrais pas tout les points que nous y retrouvons car je risque de m'y perdre lors de la construction de mon TFE.
Je ne comprends pas pourquoi il faut toujours évaluer avec des points, si le TFE est plaisant à lire, intéressant et réfléchi c'est ce qui compte pour moi.
Pourquoi devoir vérifier que tout soit dedans comme la "société" le demande ? Je trouve plus important qu'il nous soit utile.
Réflexions
3. Retour sur nos contexte et problématiques du 10 Janvier 2017
Dans l’onglet « Mes projets », vous pouvez lire les différents contextes de stages vécus. Cependant, j’aimerai le compléter avec mes constatations et envies de TFE.
J’ai pu participer à un conseil de délégués de classes à l’école des 4 vents. Lors de celui-ci, j’ai pu entendre les besoins et envies des différentes classes. Les élèves voulaient pouvoir bénéficier de moments de discussions durant lesquels aucun autre élève ne les dérangerait ou ne les interromprait. Certains parlaient même de coins secrets. Lors de mes observations en cour de récréation, j’ai pu constater que certains élèves ont tendance à marcher dans la cour en suivant toujours le même chemin. Je me suis donc interrogée : oui, ils sont adolescents et moi non plus, à leur âge, je n’avais rien non plus dans la cour de récréation de mon école. Mais est-ce que rester dehors, parfois seul, leur convient ?
Ensuite, durant la réunion, il a été dit que le choix de collation ne leur plaisait plus car il n’était pas assez varié. Ils avaient envie de fruits et de produits laitiers.
Face à ces deux constats, je me suis posé la question suivante : que puis-je faire ? J’ai donc pensé travailler sur l’aménagement de la cour et/ou retravailler leur « la procure » pour en faire une « épicerie ». Mon choix se faisant évidemment en fonction de ce que la direction m’autoriserait ou non à faire.
Mes questions par rapport à la cour de récréation sont :
1. Qu’est-ce qu’une bonne cour de récréation ?
2. Comment faire de cette cour un lieu récréatif ?
3. Quelles sont leur vision d’une cour et à quoi sert-elle pour eux ?
4. Est-ce que cela favorisera le contact entre certains jeunes exclus ?
Pour le jeune en intégration durant les vacances, j’ai réfléchi à ce que je pourrais mettre en place pour leur permettre d’atteindre une autonomie de travail (faire ses exercices et évaluations seul, travailler en chuchotant, lever le doigt,…). Pour cela, je me suis demandé ce qui faisait que nous sommes autonomes. J’ai directement pensé à la compréhension. Cet enfant parle depuis seulement un peu plus d’un an. Ceci fait que, malheureusement, il ne comprend pas toujours les consignes qu’on lui explique oralement. Il a aussi un vocabulaire assez pauvre. Je me suis donc demandé comment les consignes de l’enseignante lui étaient-elles données.
De plus, il faut savoir que son institutrice a du mal à vraiment comprendre l’autisme. En effet, pour donner un exemple, je lui ai proposé d’instaurer un système de récompense. Sa réponse a été la suivante : « ok, mais de manière cachée car sinon les autres en voudront aussi. ». Elle dit aussi qu’elle « voudrait pouvoir les traiter comme les autres », comme si on pouvait effacer l’autisme.
Lors d’une visite du Susa, j’ai pu remarquer que, même lors des évaluations, il a besoin qu’on lui répète les explications et qu’on le dirige. Mais comment savoir où il en est concrètement dans les explications ? J’ai pu remarquer que l’enseignante ne faisait pas d’évaluation différente et ne s’adaptait pas à lui. Cela m’a interpelé. Pourquoi n’y a-t-elle pas pensé sachant que notre métier nous demande de différencier.
Ensuite, je me suis posé encore plus de questions sachant que depuis septembre, le Susa n’a rien mis en place de concret, tant pour aider l’enseignant que l’enfant.
Je me suis dit que, pour mon TFE, je travaillerais sur l’importance d’adapter les consignes pour les enfants autistes. Par cette question, j’aimerais développer le processus par lequel je passerai avec ce jeune afin d’arriver à la création d’un outil/classeur donnant des conseils pour ses années futures. Ceci dans le but d’aider les enseignants à adapter plus facilement leur méthode travail.