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Initiation à la langue des signes

Je

m'appelle

C O R A L I N E

Ma date de naissance

5 octobre 

1991

Ces quelques photos montrent une infime quantité de ce que j'ai pu apprendre en 3 jours de formation de langue des signes. Pour moi ce n'était pas un monde inconnu. J'avais déjà fait une formation chez les scouts le temps d'un week-end où j'ai découvert cette langue qui me parle tant. Etant dyslexique, je me rend compte que pour moi cette langue tellement imagée est simple à apprendre. J'ai passé trois jours vraiment très agréable et intéressant, nous avons appris beaucoup de signes. Ce fut trois jours d'échanges, d'interactions, dès que nous voulions connaitre un signe pour exprimer nos idées, Michèle et Françoise étaient là pour nous le montrer. Je me rend compte que malgré que ce soit trois jours intensifs, j'ai compris et mémorisé beaucoup de signes qui me permettront de communiquer un peu avec des personnes mal-entendantes ou sourdes. 

Cette langue reste malgré tout difficile sur plusieurs points mais ceux-ci s'apprennent avec de l'entrainement. Il faut être vraiment très expressif tant au niveau du visage que dans nos postures car, il accompagne les gestes afin de les comprendre et le contexte joue aussi énormément. Par exemple le signe "non" est le "N" secoué deux fois mais il peut signifier : Non, neveu et novembre. Mais en fonction de notre expression et du contexte la personne comprendra. Donc le sens de notre main est placée, le sens dans laquelle elle est mise et le sens du geste(tourné, secouer,...) modifie le mot associé au geste. C'est une langue avec toutes ses subtilités.

Ce que j'ai trouvé intéressant aussi, c'est qu'avec quelques signes que nous avons appris, nous avons réussi à communiquer avec un étudiant sourd qui est en formation à l'école, en seulement 3 jours d'apprentissages. Ce fut très enrichissant de lui poser des questions, mais dans sa langue. Ensuite j'ai découvert les contes signés qui se donne le dimanche au musée d'art et d'histoire à Bruxelles. Nous en avons visionnés quelques uns et je pense que j'irai faire un tour par là prochainement. 

Pour la formation d'orthopédagogue, je trouve ça très utile car nous pouvons faire face à l'inclusion, l'intégration d'un enfant sourd mais je pense aussi que cela peut être très enrichissent avec les personnes autistes non-verbales pour les aider à communiquer en soutien évidemment au support visuel. C'est aussi intéressant pour moi car depuis longtemps j'ai envie d'aller travailler à l'IRSA sans vraiment savoir pourquoi et cette formation m'a démontré que j'aime cette langue et ce milieu atypique. De plus avoir discuté avec cet étudiant me fait prendre conscience que peu d'enseignants la parle là bas ce que je trouve dommage car même si notre monde est entendant le leur est sourd et il faut l'accepter et nous adapter à eux car ils ont déjà beaucoup d'adaptations à faire pour vivre dans notre monde. 

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