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Dysphasie et méthodologies adaptées

Lors de ce cours, nous avons d'abord vu un film : " La couleur des mots". Dans celui-ci on peut se mettre un peu à la place d'un adulte dysphasique. J'ai pu réaliser quelle souffrance tant moral, sociale que physique, il pouvait ressentir. Ensuite, nous avons eu la visite de 3 mamans ayant un enfant avec des troubles de l'apprentissage. Il y avait un enfant qui est dysphasique, un dyspraxique et un dyslexique. Nous avons découvert les parcours de combattants que c'est pour obtenir le diagnostic. Ensuite toutes les difficultés que ces troubles engendrent dans leur vie de tous les jours. Ce qui est intéressant en tant qu'orthopédagogue dans ces témoignages, c'est de se rendre compte que les médecins n'expliquent pas les choses avec des mots simples et compréhensibles pour les familles, ce qui créé parfois des angoisses supplémentaires. Notre rôle d'orthopédagogue serait de leur expliquer avec d'autres mots peut être plus simples et plus rassurants. 

Mais ce qui a été le plus intéressant dans ce cours est la visite de l'école de type 8, "Le parvis" aux parvis de saint-Gilles. J'ai trouvé ça très enrichissant car nous choisissons nos stages dans des milieux différents et nous n'avons pas toujours l'occasion de voir ce qui est fait dans les autres. Ce qui fut super agréable, c'est l'accueil  de la direction et des professeurs. Des plannings avaient été prévu pour que nous puissions vivre une matinée avec les enfants et leur enseignant. J'ai suivi deux groupes classe. Les deux première heure, j'ai été dans une classe avec différents troubles d'apprentissage. Là j'ai pu voir quelque chose d'extraordinaire, lors de l'accueil, les bancs sont placés en U mais dès que les apprentissages commencent, chaque élève a déplacé son banc là où il se sent le plus concentré, le mieux pour travailler. De plus, j'ai pu les voir travailler dans leur fichier Freinet. Pour que cela fonctionne certains utilisaient un casque pour rester concentrés, d'autres travaillaient à deux et encore d'autres sur un pc pour leur éviter de se fatiguer à écrire dû à la dyslexie. C'est donc bien les enseignants qui s'adaptent aux enfants et non l'inverse.

Ensuite, j'ai eu le plaisir de participer à un atelier de psychomath, lien entre mathématiques et psychomotricité. Je ne dirais pas que c'était nouveau car nous en avons fait en début d'année et qu'en tant qu'institutrice maternelle, j'en ai fait aussi. Mais ici, c'était avec des enfants avec des troubles du langage ou de la dysphasie. J'étais avec les groupes de plus avancés en math. Ils ont participé à des ateliers où ils devaient additionner des petits scores pour après additionner des grandes sommes et enfin se faire voler des points donc faire de la soustraction et tout ça de manière subtilement caché dans des ateliers différents.

je vous laisse regarder les photos de ces derniers. 

Ce fut une très chouette matinée de découverte qui m'a donné l'envie de pourquoi pas travaillé dans ce domaine là aussi. 

Pour la fin du cours, nous avons dû réaliser un travail à partir d'une étude de cas d'un petit garçon avec des troubles de langage. Nous avons visé la lecture d'un album jeunesse sous forme de Kamishibaï. Nous avons détaillé les étapes par lesquelles nous passerons pour arriver à des aménagements raisonnables pour qu'il puisse atteindre ce but. 

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